Cette semaine, c'était la rentrée. Je me suis reprise en main tout doucement. Je dis "reprise en main" parce que je me suis laissée complètement aller pendant les vacances. Je n'ai rien fait d'autre que lire un peu, trouver des sujets de mini mémoire et faire mes devoirs d'option, ce qui au maximum a dû me prendre 5h sur toutes les vacances.

Mais là, il faut que ça reparte parce que les fameux mini mémoires avec lesquels je n'arrête pas de vous bassiner sont à rendre d'ici Noël. Là, on se dit : "ça va, y a le temps" mais la date de rendu va arriver bien plus vite qu'on le pense. Donc attention, il faut garder l'objectif en tête.

J'ai commencé la semaine avec un entrainement ramassé de thème dont je me suis souvenu deux jours avant. (On sent les révisions intensives...) Je n'arrive pas trop à savoir si le texte était difficile mais il me manquait du vocabulaire : je sens d'ici les incorrects ou les faux sens dont ma copie sera barbouillée. Enfin, ça m'apprendra. La prof de version ne nous a pas rendu l'entrainement que nous avons fait avant les vacances. À la place, on a passé une heure à traduire des phrases dans le but de réviser le conditionnel. Les trente dernières minutes du cours ont été consacrées à la fin de la traduction du texte sur lequel on travaille depuis bien trois semaines. Pour vous dire qu'il n'y a pas que moi qui suis au ralenti.

Le mardi, je dois avouer être allée au cinéma plutôt qu'à la bibliothèque. Pour compenser, j'ai lu le début d'un livre sur le sujet de mon mémoire que j'ai en PDF. J'avais prévu initialement d'aller à la bibliothèque pour le lire sur papier. Je l'ai juste lu sur un autre support et dans un autre lieu, ça aurait pu être pire ! Je me suis rattrapée en allant à la bibliothèque mercredi après le séminaire de littérature catalane et jeudi matin. Donc j'ai quand même passé trois heures à la bibli cette semaine et j'ai lu trois chapitres du livre.

Jeudi soir, j'ai fait mon exposé de catalan sur Pedra de Tartera de Maria Barbal. Cette présentation de 5 minutes est le résultat de ce qui m'a demandée le plus de travail pendant les vacances. Je me suis appliquée : je n'ai fait que deux petites fautes de langue. (En même temps, quand on parle un peu moins longtemps que les autres, on a moins l'opportunité de faire des erreurs.)

Vendredi, la journée commençait mal. Déjà, tous les vendredis commencent mal puisque c'est le jour où je me lève le plus tôt et ça pique toujours. (Notez qu'elle se lève quand 30-40 minutes plus tard que quand elle était en prépa...) Le premier cours de la journée est un cours qui regroupe tous les masters de langue pour un cours sur la méthode. (Ça fait trois fois cours dans la même phrase.) Plusieurs intervenants viennent nous parler de comment on fait de la recherche et comment un écrit une thèse ou un mémoire. Bon, sur le papier on se dit que c'est une bonne idée, mais dans la pratique, on a un peu de mal à voir l'intérêt de ce cours. C'est le cas de tout le monde d'ailleurs parce que personne ne nous a donné le programme des interventions ni ne s'est donné la peine de nous prévenir quand il n'y avait pas cours. Ça fait deux fois maintenant ! Alors cette semaine, je suis montée avec une autre fille à l'étage des secrétariats pour consulter le planning. Comme on ne le trouvait sur aucun panneau, on a demandé au secrétariat des études italiennes s'ils savaient où il était. On nous a envoyé au bureau des études slaves qui nous a indiqué qu'il était affiché sur le panneau du master de russe. Sur ce fameux planning que nous avons finalement réussi à trouvé, il était précisé que les deux fois où il n'y a pas eu cours, cette semaine et le 19 octobre, c'était prévu. À partir de maintenant il y aura cours toutes les semaines : on a raté deux grasses mat'.

La fac et son organisation légendaire !

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